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Dre Yulia Kudryakova
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RÉSIDENTE EN ANESTHÉSIE | SAINT-JEAN
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Yulia Kudryakovaa deux diplômes en médecine, le premier décerné à Moscou, en 2008, et le second à Québec, dix ans plus tard. Retour sur le parcours épique de cette future anesthésiste qui exerce maintenant, avec bonheur, ses nombreux savoirs à Saint-Jean. Quand Yulia Kudryakova est arrivée à Montréal pour s'y établir, en mai 2010, elle avait déjà fait la preuve aux autorités d'immigration qu'elle était médecin, en plus de maîtriser parfaitement le français, l'anglais et, évidemment, le russe. « Je savais très bien que je ne pourrais pas pratiquer ma profession sur-le-champ. Par contre, je ne pouvais imaginer les obstacles que j'aurais à franchir pour y arriver », dit-elle. PARCOURS À OBSTACLES |
Pendant cette période, elle met en oeuvre en simultané un plan B et elle complète, en 2015, un baccalauréat en sciences infirmières de l'Université de Montréal… sans pour autant renoncer à la médecine. Un an plus tard, elle est admise en médecine à l'Université Laval, à Québec, et elle prête (enfin!) un deuxième serment d'Hypocrate au printemps 2018, celui-là reconnu par le Collège des médecins du Québec. Va-telle s'arrêter là? Nenni! Elle veut devenir anesthésiste, une spécialité de la médecine qui suppose de faire cinq autres années de formations théorique et pratique. Elle décide de foncer et de déménager à Terre-Neuve pour commencer sa résidence d'anesthésiste à Saint-Jean, l'an dernier, en juillet. Comme tous les résidents en médecine, elle suit des formations à l'Université Memorial tout en pratiquant l'anesthésie, comme salariée, dans les établissements hospitaliers de Eastern Health. MYTHES ET RÉALITÉS |
On les voit aussi lorsque les interventions sont planifiées. On ignore toutefois ce qu'ils font pendant que d'autres nous soignent. « Ceux qui veulent la gloire doivent choisir une autre spécialité », note en rigolant Yulia Kudryakova. MULTIPLES SAVOIRS ET ADRÉNALINE Or, l'anesthésie est une spécialité complexe, qui fait appel La future anesthésiste vit avec bonheur cette nouvelle étape de son parcours épique et se réjouit de pouvoir pendant une même journée de travail, une fois devenue anesthésiste certfiée, aider tour à tour à soulager la douleur d'un homme de 95 ans avec des problèmes pulmonaires qui vient de se fracturer la hanche, d'un enfant de 5 ans entré à l'urgence avec une appendicite aigüe puis d'une femme qui réclame une épidurale pendant son accouchement. « L'adrénaline est souvent haute chez les anesthésistes. Et j'adore ça », conclut-elle. |