AIDER AU MIEUX-ÊTRE
PSYCHOLOGIQUE, « À LA MAISON »

 

STACY SMITH

PSYCHOLOGUE

Native de Saint-Jean, Stacy Smith est passée par les relations inter-nationales, la sociologie et des bouts de vie à Ottawa, en Afrique de l'Ouest, en France et à Montréal avant de reve-nir « à la maison » pour être psychologue.

La psychologue Stacy Smith partage son temps de travail entre un emploi à temps plein à l'unité de réhabili-tation du Health Science Centre, l'hôpital universitaire de Saint-Jean et Winterholme, où elle accueille deux ou trois soirs par semaine des clients de 16 ans et plus.

« Les raisons pour lesquelles les gens me consultent en bureau privé sont très variées : anxiété, dépression, traumatismes, difficultés relationnelles, questionnement de genre, etc. Je fais aussi de la thérapie sexuelle, du trai-tement des phobies et des troubles de comportement alimentaires », explique-t-elle.

Dans son travail au sein de l'équipe de réhabilitation, son rôle consiste à apporter un soutien émotionnel aux victimes d'AVC (accident vasculaire cérébral), de traumatisme crânien ou de lésions à la moelle épinière, par exemple. Ce soutien passe par l'évaluation, l'aide aux victimes à mieux comprendre ce qui leur arrive et à leur donner des stratégies pour mieux vivre.

LA RELATION AVANT TOUT

Pendant ses études en psychologie, Stacy Smith a été initiée aux différentes approches de cette discipline, telles la thérapie cognitive comportementale, la psychodynamique et la thérapie comportementale dialectique. « Mon école, c'est l'intégration de différentes approches et de l'utilisation des soins qui conviennent le mieux, selon la personne et ses difficultés », précise-t-elle.

Stacy Smith souligne que la recherche montre que la qualité de la relation psychologue-client est un des fac-teurs les plus importants de succès de toute thérapie. «  Dans ma pratique, je veux que les gens se sentent confortables et je cherche à leur offrir un équilibre entre leur apporter de l'aide pour mieux comprendre la source de leurs difficultés et leur offrir des outils concrets pour avancer vers le mieux-être », résume-t-elle. La médication ne fait pas partie des outils des psychologues. « Si je crois que quelqu'un peut en avoir besoin, je l'incite à en parler avec son médecin », dit-elle.       

PARCOURS INTERNATIONAL

Née à Saint-Jean de parents anglophones, Stacy Smith a commencé son apprentissage du français dès son arrivée à Ottawa, à l'âge de neuf ans. Elle ne rate, depuis, aucune occasion de perfectionner sa connaissance et sa pratique de sa langue seconde. Après deux années en relations internationales à l'Université St. Francis Xavier, elle a voyagé pendant un an, d'abord au Mali et au Burkina Faso, deux pays francophones d'Afrique de l'Ouest, puis en France.

De retour au Canada, elle a travaillé un an, en français, dans un resto végétalien du boulevard Saint-Laurent à Montréal, avant de compléter un baccalauréat en sociologie puis d'en commencer un autre en psychologie à l'Université Concordia et de le terminer au campus de Greenfell de l'Université Memorial (MUN), à Corner Brook.

 

C'est à MUN qu'elle a choisi de faire son doctorat en psychologie clinique. « Je suis partie de Saint-Jean à neuf ans, mais Terre-Neuve m'a toujours manquée. J'adore ses gens, l'océan, la diversité des activités possibles, le sens de la communauté et la proximité de la nature », explique-t-elle. « J'adore vivre ici, mais je peux aussi comprendre les difficultés de vivre ici… », enchaîne-t-elle.   

Au fil de ses déménagements et de ses longs séjours sur d'autres continents, Stacy Smith dit avoir compris combien la vie des gens est différente selon leur coin de terre, mais aussi combien tous les humains se ressemblent. « Je peux comprendre un peu plus comment on se sent lorsqu'on vient d'ailleurs », note-t-elle aussi.

Ses longues immersions totales en milieu francophone lui permettent aussi de comprendre parfaitement tout ce que disent les francophones… peu importe leur accent. Avec beaucoup d'honnêteté, elle tient toutefois à apporter une nuance sur son niveau de bilinguisme. « Il peut parfois arriver, si les francophones comprennent l'anglais, que je m'exprime dans cette langue, pour être certaine de la justesse de mes propos », tient-elle à préci-ser, dans un excellent français.

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