Soyez au courant de nos nouveautés, de nos événements et apprenez à
connaître notre région.
Le gouvernement accueille favorablement aujourd'hui la sanction royale du projet de loi C-78 après un examen minutieux par le Parlement. Ce projet de loi C-78 modernise et améliore la législation fédérale relative à la famille.
Il s'agit des premières modifications importantes à la législation fédérale sur le droit de la famille depuis plus de 20 ans. Trois lois fédérales ont été modifiées, soit : la Loi sur le divorce, la Loi d'aide à l'exécution des ordonnances et des ententes familiales (LAEOEF) et la Loi sur la saisie-arrêt et la distraction de pensions (LSADP).
Le projet de loi comporte quatre grands objectifs :
1- promouvoir l'intérêt de l'enfant;
2- aider à lutter contre la violence familiale;
3- aider à réduire la pauvreté chez les enfants;
4- accroître l'accessibilité et l'efficacité du système de justice familiale canadien.
Un éventail de mesures législatives simplifieront les processus et réduiront le besoin d'intervention des tribunaux pour régler des questions qui relèvent du droit de la famille. Le système sera ainsi plus accessible et plus abordable pour tous. C'est d'autant plus vrai pour les provinces qui ont créé des tribunaux unifiés de la famille ou qui sont en voie de le faire.
Il est important de noter que plusieurs des modifications n'entrent pas en vigueur au moment de la sanction royale afin de donner au public, aux professionnels de la justice familiale et aux divers ordres de gouvernement le temps de s'ajuster aux changements du système de justice familiale. La majorité des modifications à la Loi sur le divorce n'entreront en vigueur que dans environ un an, et d'autres modifications à la LAEOEF et à la LSADP entreront en vigueur au moment de la sanction royale ou dans les deux prochaines années.
Ces modifications à la législation fédérale sur le droit de la famille établissent des facteurs précis dont les tribunaux devront tenir compte dans l'évaluation de l'intérêt d'un enfant; les facteurs sont fondés entièrement sur la situation propre à l'enfant et il n'y a pas d'approche universelle.
Pour mieux protéger les enfants, la législation fédérale sur le droit de la famille indique maintenant clairement que les tribunaux doivent tenir compte de la violence familiale lors de la détermination des arrangements parentaux.
Plusieurs des modifications à la législation visent à rendre la justice familiale plus accessible et à réduire le besoin d'intervention des tribunaux pour régler les questions de droit de la famille.
Ceci comprend le droit, dans un cas de divorce, à des procédures en français, en anglais ou dans les deux langues officielles.
Selon le recensement, plus de 2 millions d'enfants vivaient dans des familles séparées ou divorcées en 2016. En tout, 5 millions de Canadiens et de Canadiennes se sont séparés ou ont divorcé de 1991 à 2011, et environ 38 % de ces personnes avaient un enfant au moment de la séparation ou du divorce.